L'ère du choléra s'accapare de moi. Des cadavres pourris, jetés là-bas, Des machines broient : Éthiques, valeurs et fleurs. Des barbes longues, trop longues tissent des brins D'araignées du sang, des flancs, des fontaines. Des barbes touchant le ciel, invitant les étoiles, les lunes, Les planètes, à jouer la mascarade de la justice divine. Tuer au nom de Dieu est inouï ! Est-ce un blasphème, une folie ou une religion infâme ? Les voiles drainent le noir, défient le soleil, On ne voit plus les cieux. Tout est noir. Cerveaux encervelés, d'histoires Horribles, sont remplies. Des cris des orphelins, des lamentations des veuves, Des sanglots des amputés, ils sont bourrés. Les jouets macabres se soûlent d'une plante Démoniaque, descendent du paradis. Qui a dit qu'une pomme congédie...? C'est l'enfer qu'ils parsemaient. L'homme, m'ont dit, est bon de nature ! Êtes-vous sûr que Satan N'est-il pas plus clément ? Les rôles s'inversèrent et les démons Précipitèrent leur danse aux enfers.