Présomption d’innocence
Ma plume me démange. Elle me gratte le bout des doigts, me pince les phalanges. Régler ses comptes avec l’islam politique à travers l’affaire Tariq Ramadan est fort tentant. Prendre en défaut les promoteurs de l’archaïsme religieux coupable d’immenses préjudices civilisationnels et humains serait au minimum de bonne guerre. D’ailleurs les vilaines dictatures ne sont pas moins à blâmer, leurs crétines politiques et leur corruption, ont permit cette faillite abyssale, ce méfait assassin. La descente aux enfers du monde arabe, sa dislocation, n’auraient jamais été possible sans le mariage consanguin de ses deux calamités que sont les despotes et les religieux. Deux horreurs qui ont engendré un monstre que courtisent les appétits féroces des dieux de l’Olympe impérialiste.
Néanmoins, je ronge ma modeste plume dans son étui, non sans lutte et peine, car votre procès, M.Ramadan, n’a pas encore commencé et on se doit de vous accorder le bénéfice du doute. La présomption d’innocence, cet acte civilisé, bien que fort peu défendu par vos protégés, doit vous profiter. C’est tout ce qui différencie l’état de droit d’une théocratie à la justice expéditive.
A bon entendeur…
Néanmoins, je ronge ma modeste plume dans son étui, non sans lutte et peine, car votre procès, M.Ramadan, n’a pas encore commencé et on se doit de vous accorder le bénéfice du doute. La présomption d’innocence, cet acte civilisé, bien que fort peu défendu par vos protégés, doit vous profiter. C’est tout ce qui différencie l’état de droit d’une théocratie à la justice expéditive.
A bon entendeur…