Saperlipopette ! Mais qui a cocufié les peuples
arabo-musulmans ?
Par Myassa Messaoudi
Toute la plèbe arabo-musulmane des réseaux, et d’ailleurs pleure. Quelques personnalités aussi.
Elle pleure la plèbe car elle se sent trahie. Il semblerait que le Sultan Kabous a reçu le premier ministre israélien. Avec tous les égards dus à un homme d’état allié. Que L’hymne hébreu a été fièrement joué à Abu Dhabi pour saluer un sportif sans doute méritant. Que les bruits d’une paix bakchich vise à solder définitivement ce qui reste de l’état palestinien.
Tout ce là sans contrepartie, sans le moindre lopin de terre restitué.
Elles serpentent dans les coulisses des palais les solutions pot de vins. Etre un prince irrésolu, représentant de l’ordre conquérant étranger, coute beaucoup d’argent. Se maintenir contre son peuple en gardien de goulag aussi. Empêcher que des forces vives émergent pour le destituer est une préoccupation royale de tout instant.
Le petit peuple découvre soudain qu’il est cocu. Que les relations de son état avec la dignité ressemblent à celles de Tarik Ramadhan avec la chasteté. Les deux crachent en public sur l’objet de leurs ébats de nuit. Les deux usent du masque de la pureté. Les deux trichena pour mieux régner.
Pauvre petit peuple, même le dieu que les religieux de cour lui ont vendu, s’est avéré n’être qu’une contrefaçon ouvragée par une secte tribale du désert qui a donné son nom à un pays.
Le petit peuple est en colère, mais il ne sait pas résister. D’ailleurs, il ne sait même plus qui il est. On a fait de lui un larbin, éternellement colonisé. Il défend des appartenances auxquelles il est étranger.
Il défend une prison qu’il rêve de quitter. Il rêve des femmes libres de l’autre côté. Il meurt d’étreindre et d’aimer pourtant il ne fécond que les lueurs pâles des sites interdits.
Le petit peuple ne sait plus parler aux femmes. Les religieux lui ont appris à l’insulter. Comment la tenir en laisse comme un petit chien. Ils l’ont détourné des grandeurs de ce monde pour le faire gardien d’un entrecuisse éclaboussé d’urine et touffu de poils pubiens.
Le petit peuple est paresseux. Le petit peuple a été trompé par des mères esclaves. Elles lui ont fait croire qu’avoir un conduit de reproduction suffisait à sa gloire et à sa réalisation.
Le petit peuple…je m’arrête là. Je ne veux pas devenir rustique et outrancière. Les esprits médiocres vont encore m’en vouloir. Et je leur braverai ma liberté d’être et de dire en "coupe" d’honneur !
Toute la plèbe arabo-musulmane des réseaux, et d’ailleurs pleure. Quelques personnalités aussi.
Elle pleure la plèbe car elle se sent trahie. Il semblerait que le Sultan Kabous a reçu le premier ministre israélien. Avec tous les égards dus à un homme d’état allié. Que L’hymne hébreu a été fièrement joué à Abu Dhabi pour saluer un sportif sans doute méritant. Que les bruits d’une paix bakchich vise à solder définitivement ce qui reste de l’état palestinien.
Tout ce là sans contrepartie, sans le moindre lopin de terre restitué.
Elles serpentent dans les coulisses des palais les solutions pot de vins. Etre un prince irrésolu, représentant de l’ordre conquérant étranger, coute beaucoup d’argent. Se maintenir contre son peuple en gardien de goulag aussi. Empêcher que des forces vives émergent pour le destituer est une préoccupation royale de tout instant.
Le petit peuple découvre soudain qu’il est cocu. Que les relations de son état avec la dignité ressemblent à celles de Tarik Ramadhan avec la chasteté. Les deux crachent en public sur l’objet de leurs ébats de nuit. Les deux usent du masque de la pureté. Les deux trichena pour mieux régner.
Pauvre petit peuple, même le dieu que les religieux de cour lui ont vendu, s’est avéré n’être qu’une contrefaçon ouvragée par une secte tribale du désert qui a donné son nom à un pays.
Le petit peuple est en colère, mais il ne sait pas résister. D’ailleurs, il ne sait même plus qui il est. On a fait de lui un larbin, éternellement colonisé. Il défend des appartenances auxquelles il est étranger.
Il défend une prison qu’il rêve de quitter. Il rêve des femmes libres de l’autre côté. Il meurt d’étreindre et d’aimer pourtant il ne fécond que les lueurs pâles des sites interdits.
Le petit peuple ne sait plus parler aux femmes. Les religieux lui ont appris à l’insulter. Comment la tenir en laisse comme un petit chien. Ils l’ont détourné des grandeurs de ce monde pour le faire gardien d’un entrecuisse éclaboussé d’urine et touffu de poils pubiens.
Le petit peuple est paresseux. Le petit peuple a été trompé par des mères esclaves. Elles lui ont fait croire qu’avoir un conduit de reproduction suffisait à sa gloire et à sa réalisation.
Le petit peuple…je m’arrête là. Je ne veux pas devenir rustique et outrancière. Les esprits médiocres vont encore m’en vouloir. Et je leur braverai ma liberté d’être et de dire en "coupe" d’honneur !